Graphisme Julie Marchand
Palestrina 500ᵉ
Musicae princeps / Prince de la musique
24 mai 2025 - 19h30
Église du Très-Saint-Nom-de-Jésus
Palestrina 500ᵉ
Musicae princeps / Prince de la musique
Cette année, le monde entier célèbre l’anniversaire de naissance du Prince de la musique, Giovanni Pierluigi da Palestrina. Figure monumentale de la polyphonie de la Renaissance, sa musique se situe dans la foulée des splendeurs de l’Église de Rome alors que Michelangelo vient de terminer Le jugement dernier et de concevoir le dôme de Saint-Pierre.
Le style de composition de Palestrina reste encore aujourd’hui le modèle inégalé du contrepoint de la Renaissance et alimente toujours les programmes des chœurs consacrés entre autres à la musique sacrée. L’Ensemble Vox se joint aux célébrations mondiales en présentant son concert : Palestrina 500e - Musicae princeps / Prince de la musique
« Joannes Petrus Aloysius Prenestinus - Musicae princeps »
C’est le nom latin de Giovanni Pierluigi da Palestrina (1525-1594), inscrit sur la plaque de plomb fixée au couvercle de son tombeau et le titre que lui valut son génie musical et l’admiration de ses contemporains : Prince de la musique ! Inhumé dans la basilique Saint-Pierre à Rome, il œuvra la plus grande partie de sa vie dans la ville éternelle.
Depuis la fin du 16e siècle, les plus grands musiciens ont affirmé leur paternité avec le grand maître de la polyphonie. Si Palestrina n’a pas révolutionné la musique sacrée, son génie en ce domaine fut de porter à son paroxysme l’art des musiciens franco-flamands et italiens qui l’on précédé dans la transition entre le Moyen-Âge et le début de la Renaissance. À ce chapitre, son œuvre reste inégalée dans la maîtrise du contrepoint, dans la conduite des voix et l’expression des textes sacrés qu’il met en musique avec une grande pureté en même temps qu’une merveilleuse ingéniosité qui ravit l’âme sans jamais choquer l’oreille.
Chaque fois que la plume du maître touchait la portée pour y déposer les perles, délicatement entrelacées, que son génie projetait, il actionnait, peut-être sans le savoir, les leviers fondamentaux qui déterminent le cours de l’histoire de la musique et son développement dans le cours des siècles, en tant qu’il fut, à juste titre, « épitaphé » : Prince de la musique !
Au programme :
Missa Sicut lilium inter spinas, plain-chant, motets et création de trois œuvres composées en hommage au “Prince de la musique”
Jacques R. Giroux, orgue
Direction artistique : Alain Vadeboncoeur
Graphisme Julie Marchand
Sacré profane !
15 décembre 2024 - 14h
Église du Très-Saint-Nom-de-Jésus
Sacré profane
La Nativité : Un mystère sacré, une fête profane
Depuis des temps immémoriaux, le sacré et le profane se confondent dans toutes les traditions chrétiennes. Au Moyen-Âge, par exemple, non seulement les affaires de ce monde étaient-elles traitées dans l’église en présence du curé, des nobles et du peuple, mais le calendrier des fêtes, imposait l’arrêt du travail, la fréquentation de l’église et les festivités communautaires qui forcément l’accompagnent, plus de 180 jours dans une année. Le sacré était partout et pénétrait au plus intime de la vie quotidienne.
Le profane quant à lui, s’insinuait bien sûr dans les festivités, mais s’invitait tout naturellement dans l’église où vaches, cochons et volailles côtoyaient les saints et les saintes et participaient avec force vociférations animales aux mystères sacrés au même titre que les fidèles.
Mais lorsqu’il s’agit de la fête de Noël, la mince ligne entre le sacré et le profane tend à s’estomper complètement. Bien sûr on assiste aux offices religieux où la musique sacrée envoûte les fidèles et tend à élever les âmes. Mais l’extrême popularité de cette fête, qui présente cette image irrésistible de la Vierge avec l’Enfant-Sauveur, né dans une mangeoire, pauvre et proche du peuple, permet l’enrichissement d’un folklore qui exploite chaque verset des Saintes Écritures pour les enjoliver et les augmenter de scènes et de personnages du quotidien profane.
Vox, ensemble de musique sacrée, présente un concert de Noël qui vous emmènera dans plusieurs contrées et époques. À travers la musique sacrée et le folklore des peuples, toujours vibrant et candide, nous découvrirons les plus belles expressions de ce mystère sacré/profane où l’En-Haut se marie à l’Ici-Bas dans une touchante fusion du palpable et de l’insaisissable.